vendredi 3 octobre 2014

Vercors

Vendredi 26 au dimanche 28 septembre

Vendredi soir, direction le Col de la Chaudière, dans le Diois. Nous bivouaquons sur le parking du pas de Siara. La nuit, avec un ciel très dégagé, fut bien fraîche. Au matin, 5 petits degrés, mais le soleil arriva vite. Une fois tout le monde arrivé, une partie du groupe part faire l'ascension des 3 becs, les autres occupent les 6 enfants pendant la journée.
La rando des 3 becs suit le nouvel itinéraire depuis le pas de Siara (1300 m), le Pas de l'Ane, puis le sommet du Veyou, 1er becs et point culminant à 1589m. Remontée au second bec, le Signal, 1559m puis le dernier bec, Roche Courbe où nous pique-niquons, à 1545m. Le temps est splendide, mais il faut redescendre, en passant par le trou de la Laveuse puis le Gr 9 qui rejoint le Pas de Siara.

  

  


  

  

Le Veyou, 1589 m Montée au pas de Siara

  

  

Hameau de La Chaudière

  

  

L'avion est passé devant le soleil,
ce qui crée l'ombre de la trace de fumée
Portillon au milieu de nulle part

  

  

Pause à Roche Courbe, devant la Forêt de Saou

  

  

Une cordée à l'assaut de Roche Courbe Trou de la Laveuse


  

  

Planeur au dessus du Col de la Chaudière Saillans à travers le trou de la Laveuse Montée sur le plateau du Vercors



En fin d'après midi, nous rejoignons le plateau du Vercors pour un bivouac dans la Forêt de Lente, après le Col de la Bataille. Nous sommes en plein coeur du "brâme du Cerf" (il y avait d'ailleurs énormément de monde au col), mais avec 10 enfants de moins de 8 ans, les animaux ne se sont pas approchés!



  

  

Noélie et son papa Grande Ourse au bivouac

  

  

Tinael ravive le feu au petit matin

  

  

A priori, le dernier bivouac de la saison Chacun son tour pour l'observatoire

dimanche 31 août 2014

Vidéos du voyage en Espagne

Version longue (famille)                                                                               Version courte (4x4)
      

samedi 30 août 2014

29 et 30 Août - Juillan et retour

Vendredi
Réveil par les vaches passant de part et d’autres de l’échelle pour aller boire à la rivière. Nous n’y voyons pas à 5 mètres et il tombe un petit crachin. Par contre, il ne fait pas froid, c’est déjà ça. Nous plions tente et auvent trempés et descendons en direction de Tarbes. Nous nous arrêtons comme prévu à Juillan, au garage de Sébastien Péré, spécialiste 4x4 et passionné de patrol. Nous discutons longuement, inspection du véhicule sous tous ses angles. Beaucoup de conseils, pas mal de choses aussi à faire sur la voiture, certains travaux étaient déjà prévus (ressorts – amortisseurs - échappement), d’autres un peu moins (enlever le body, donc changement de réservoir d’eau, nous y avions déjà pensé mais la décision n’avait pas été prise pour la facilité d’installation du réservoir)… Nous mangeons ensemble au resto puis Manu va faire un petit tour avec Seb et son patrol. Encore deux ou trois conseils et échange d’info sur les équipements possible puis nous prenons la route, il est 17h !! ça va être dur d’être à Mende ce soir, nous sommes encore à 2h de Toulouse ! Mais nous ne regrettons pas du tout noter journée, d’ailleurs, nous reviendrons ! Pendant que les enfants font leur sieste (certes un peu tardive…) Manu fait défiler les kilomètres et Steph cherche un lieu de bivouac, pas trop loin mais ne nous laissant pas non plus trop de route pour demain… Petit arrêt sandwichs à Albi et nous reprenons la route vers la Lozère, via Rodez. Nous nous installons au bivouac du 9 juin 2014, à l’Est de Séverac le Château. Il est bien appréciable d’avoir tous les bivouacs déjà trouvés enregistrés sur l’ordi car trouver un coin de nuit n’est pas chose facile (déjà que ce n’est pas toujours évident de jour !). A 23h30, tout le monde est dans la tente, le bivouac n’a jamais été aussi vite installé (uniquement la tente à sortir, ça gagne du temps).

420 km



Samedi
Petite brume matinale, nous traînons à nous lever jusqu’à  8h30 et ne partons qu’à 11h du bivouac. Pique nique sur une aire de jeux de Mende (tiens, nous ne la connaissions pas celle-là !) pas trop tard, car il faudrait reprendre les horaires françaises ; en Espagne, nous étions un peu décalés. 13h30, dernière ligne droite jusqu’à la maison. Et là, ce sera un bon travail de rangement et nettoyage qui nous attend. Bien que n’ayant pas fait beaucoup de pistes, la poussière s’est infiltrée de partout.

245 km



  

  

Réveil à la française, dans le brouillard, au col du Soulor Dernier bivouac, en Lozère, vers Séverac le Chateau

  

  
Nos enfants ont des admiratrices! Le village de Chanac

jeudi 28 août 2014

Jeudi 28 août - vautours - piste du château de Loarre - frontière

 Au petit matin, Steph retourne au château au moment où le soleil se lève. Très beau, mais pas d’oiseau. Après le petit déjeuner, les voilà qui arrivent, virevoltant au dessus de nous et du château sur lequel plusieurs se posent. Nous allons alors à l’observatoire à vautours, très bien aménagé un peu plus loin. Et là, c’est une quinzaine de vautours qui planent au dessus de nos têtes, devant los Riglos. Le spectacle est saisissant. Nous mitraillons de photos, espérant en avoir une ou deux de nettes. Il faut avouer qu’à notre premier bivouac, Steph a glissé avec Noélie dans les bras, et le téléobjectif a sauté de la sacoche pour rouler dans un petit ruisseau. Trois jours de séchage, il fonctionne mais la qualité a du en prendre un coup ! Il faudra nettoyer chaque lentilles, une fois arrivés à la maison.
Depuis l’observatoire, petit questionnement… repartons-nous tranquillement par la route ou bien nous laissons-nous tenter par les chemins qui parcourent cette belle région de la Sierra de Loarre… La décision est vite prise, Steph repère sur la carte le fameux chemin qui mène tortueusement jusqu’au château. Le début du parcours tortille paisiblement dans les forets de pins puis la piste se rétrécie, devient raide, caillouteuse et parsemée d’ornières. Les épingles à cheveux se succèdent ne laissent pas de répi à notre chauffeur qui nous amène d’une main de maître au relais téléphonique puis au Castillo de Loarre. Pendant les passages les plus ardus, les trois enfants dorment !! Pourtant, comme le dit notre Grand, ‘‘Le chemin était un peu en désordre, y’a rien de ranger ça fait tout bouger’’.
Un petit bout de route nous mène au bord de l’Embalse de las Navas où nous pique-niquons à l’ombre car il fait bien chaud. Au bord de l’eau, les enfants observent papillons, libellules, grenouille et même écrevisse.
Nous prenons ensuite la route de la France, avec un petit détour par la sierra de la Pena et le Puerto d’Oroel à 1069m. Nous atteignons Jaca et reprenons la route du début du voyage en direction du Col du Portalet (1794m)


Nous goûtons à la rivière où nous avons mangé le 10 août, mais nous n’avons pas retrouvé les sandales que les garçons y avaient laissées ! Plus nous nous éloignons de l’Espagne, plus le brouillard augmente. C’est donc dans une purée de pois que nous installons notre ‘‘1er’’ bivouac dans les montagnes françaises. Ce sera au même endroit que notre 1er bivouac de ce voyage, 19 jours après, en dessous du Col du Soulor.


212 km

  

  

El Cubilillo, 1047m Les ruines de l'ermita de San Miguel

  

  

Les vautours arrivent et se posent au sommet de la tour ils nous observent du sommet de leur mirador

  

  

Los Riglos depuis l'observatoire des vautours

  

  

Finalement, l'objectif s'en sort pas trop mal El Mallo Pison, à gauche, fait plus de 300m de parois verticale

  

  

L'observatoire des vautours Ils continuent de parader au-dessus de nos têtes Torre de Marcuello

  

  

c'est après que la piste deviendra sympathique Après plus de 20 km de piste, arrivée sur le château de Loarre Heureusement qu'il y a de l'ombre, il fait chaud

  

  

Hugolin découvre une écrevisse Observation des grenouilles

  

  

Mistinguette fait de l'acrobranche Las Penas de Riglos et le village de Riglos au pied

  

  

A ce moment-là, il faisait 36°8 dans la voiture,
mais Noélie voulait absolument
mettre son bonnet...
Le confort de manger au sec tout en ayant de l'espace corvée vaisselle de nuit